Biographie

Délocalisée à Paris pour mes études, mes premiers vrais contacts avec l’Art ont eu lieu dans les musées de la capitale puis à Berlin où j’ai passé une année. La photo fut mon premier mode d’expression, ne me sentant aucun talent pour le dessin. J’ai très vite aimé la radicalité des peintres abstraits dégagés de la contrainte de la représentation, qui suscitèrent en moi l’émotion pure. Après avoir acheté de nombreuses toiles de peintres contemporains, je me suis lancée en 2010.

Mes premières toiles sont empreintes de références aux peintres que j’affectionne (Pollock, Vieira da Silva, Nicolas de Staël, Gerhard Richter…). J’arrive peu à peu à m’en dégager pour trouver ma propre voix (voie). Selon mon humeur, mes peintures sont sombres ou lumineuses. J’utilise souvent le goudron et je mélange l’acrylique et la peinture glycérophtalique. Leur interaction chimique est à l’origine de motifs surprenants et intrigants qui font surgir la vie dans la toile.

Mes tableaux sont à voir de loin d’où ils peuvent évoquer pour certains, des paysages mais quand on s’en approche, ils sont pleins de micro-événements auxquels on peut s’attacher.
Dès mes débuts, j’ai voulu montrer mon travail. Cela me paraissait évident même si le public n’est pas toujours très réceptif à l’art abstrait. Je me suis parfois sentie « décalée » mais j’ai eu aussi de belles expériences. A cet égard, ma participation aux ateliers portes ouvertes s’est révélée pleine d’intérêt et de contacts.

Francine Louise Aubert